
Je reviens sur l'histoire de la veuve de Luc 18. Aux Laudes, donc à l'office avant celui de la lecture de mon commentaire en public, la lecture suivante :
De Ben Sira le sage, au chapitre 35
15 Le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes.
16 Il ne défavorise pas le pauvre, il écoute la prière de l’opprimé.
17 Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin, ni la plainte répétée de la veuve.
18 Les larmes de la veuve ne coulent-elles pas sur ses joues,
19 et son cri n’accuse-t-il pas celui qui la fait pleurer ?
20 Celui dont le service est agréable à Dieu sera bien accueilli, sa supplication parviendra jusqu’au ciel.
21 La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui,
22 ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice.
Cela a été écrit environ deux siècles avant l'Évangile de Luc. Si j'avais utilisé une bible annotée ou "La Jérusalem", ou mieux encore : si je connais la bible par coeur, peut-être ne l'aurais-je pas loupé. J'avoue humblement mon ignorance...
Toujours est-il que cela me (nous) rappelle que le Christ s'inscrivait bien dans la tradition juive, qu'il connaissait les écritures et les utilisait fort à propos... Au moins on ne pouvait pas le critiquer là-dessus !
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